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SERIC 2023

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SERIC 2023

Publié par webmestre

Déclaration du Centre œcuménique de théologie palestinienne
de la libération Sabeel 
Jérusalem-Est, Palestine – 11 octobre 2023

https://amisdesabeelfrance.blogspot.com

DIRE LA VÉRITÉ

De terribles actes de violence se poursuivent entre les forces israéliennes et des groupes armés de la résistance palestinienne, faisant des milliers de morts et de blessés des deux côtés, dont beaucoup de civils hommes, femmes et enfants. Cette escalade dévastatrice survient à la suite d'une attaque surprise du Hamas contre Israël et alors que les dirigeants israéliens agitent la menace de violences et de destructions à long terme.

L’avenir tel que nous l’envisageons à Sabeel est un avenir dans lequel chaque vie a une valeur intrinsèque et dans lequel chaque individu doit pouvoir jouir de la liberté et de la sécurité, quelle que soient ses origines ou son identité.  Sabeel condamne et déplore la perte tragique de toute vie et toute forme de souffrance humaine. Nous rejetons catégoriquement toute forme de violence, et nous affirmons que l’unique voie à suivre est celle de la non-violence.
Cela fait maintenant 75 ans que la Nakba a eu lieu, 57 ans que nous vivons en Cisjordanie et à Jérusalem-Est sous une occupation militaire brutale, et 16 ans qu’un étouffant blocus militaire est imposé à Gaza. Face à cette histoire apparemment sans fin de dépossession et de mort, des groupes armés de la résistance palestinienne ont lancé un assaut sans précédent qui a mené entre autres au massacre tragique de civils israéliens. En réponse, le gouvernement israélien a lancé des frappes aériennes, des campagnes de bombardement aveugles et des actions de riposte qui s’apparentent à des crimes de guerre, avec en plus une rhétorique génocidaire, contre la population civile de Gaza. Les récents événements ont causé la mort tragique et blessé de nombreux Israéliens et Palestiniens, et des civils ont été enlevés.

Alors que nous suivons attentivement l'évolution des événements, il est essentiel que nous nous rappelions les faits suivants :
•    Cela fait plus de 75 ans que les Palestiniens sont attaqués, dépossédés et déshumanisés par le sionisme.
•    La poursuite des politiques israéliennes de déplacement, d'apartheid et d'occupation a été facilitée par le soutien de plusieurs grandes puissances mondiales, notamment les États-Unis, qui restent profondément impliqués dans ce conflit.
•    Au cours de l'année écoulée, un virage extrême du gouvernement israélien vers l'extrême droite a encore intensifié l'occupation militaire et l’a rendue impitoyable. Le peuple palestinien est confronté à des expulsions violentes, des démolitions de maisons, des massacres, des états de siège et des refus quotidiens de sa dignité humaine.
•    Des incidents récurrents et souvent violents se produisent dans lesquels des extrémistes juifs et les forces israéliennes perturbent le droit à la liberté de culte, prennent d'assaut la mosquée musulmane Al Aqsa à Jérusalem, en essayant de revendiquer le site et en intimidant des fidèles pacifiques.
•    Les autorités israéliennes ont imposé des restrictions exceptionnelles aux chrétiens palestiniens et à leurs Églises, en particulier lors de leurs fêtes religieuses. Les attaques de groupes juifs radicaux contre les communautés chrétiennes et leurs propriétés se poursuivent sans véritable, voire aucune réaction de la part des autorités israéliennes.
•    Au fil des ans, la population de Gaza a été étouffée par un blocus israélien strict à la fois aérien, maritime et terrestre, un blocus qui enferme deux millions de personnes et les prive de leurs droits humains fondamentaux. Ces derniers jours, Israël a empêché toute livraison de nourriture, de fuel, d’électricité et d’eau à Gaza.
•    Les prisonniers palestiniens, y compris les enfants, sont régulièrement agressés, ligotés, se voient les yeux bandés, sont traînés hors de leur domicile aux premières heures du jour par les forces d'occupation israéliennes, et sont souvent détenus durant des mois voire des années sans inculpation formelle ni jugement dans des prisons militaires. Les protestations pacifiques contre ces politiques, même sous la forme de grèves de la faim, sont durement réprimées.
•    Beaucoup de logements palestiniens dans de nombreux villages et villes sont incendiés par des colons israéliens ou démolis lors d'opérations militaires.
•    Des communautés palestiniennes entières ont été contraintes de quitter leurs maisons et leurs terres ancestrales, parfois simplement pour faciliter des exercices militaires israéliens.

Depuis 75 ans, les politiques israéliennes s'articulent autour de déplacements de populations, de l'occupation militaire et de la maintenance d'un régime d'apartheid. Les souffrances endurées au cours de ces années sont étroitement liées au rôle joué dans ces troubles par la communauté internationale, tout particulièrement par les États-Unis et d’autres grandes puissances comme le Royaume Uni, le Canada, l’Australie et d’autres encore. En soutenant constamment Israël, les États-Unis et d’autres puissances alimentent indirectement la violence actuelle. L'aide militaire incontrôlée, la protection diplomatique et l'énorme soutien financier des États-Unis contribuent à renforcer les politiques actuelles d'Israël. Le soutien indéfectible à l'armée israélienne ne fait que perpétuer le cycle de la violence. 

À la lumière de ces défis, les soussignés s’engagent en faveur de la non-violence, sur la base des convictions suivantes :
•    La puissance de l'armée israélienne et de ses affiliés est inégalée, mais ce n’est pas la violence qui apportera la victoire. 
•    La non-violence est une force puissante. Elle permet la participation collective des Palestiniens, des Israéliens et de la communauté internationale. La voie de la non-violence est celle qui aura le plus d'impact.
•    Notre lutte ultime n'est pas dirigée contre des individus, mais contre le mal. La violence nuit aux personnes, mais notre véritable adversaire est le mal inhérent à l'occupation et aux idéologies racistes, qui peuvent être vaincues par le bien, car Dieu est l'incarnation du bien.
•    Nous défendons la non-violence parce qu'elle est en résonance avec les principes divins établis par le Créateur. Les voies de Dieu sont comme la pluie : elle tombe partout et arrose les opprimés comme les oppresseurs. Ce sont ces voies de Dieu que nous défendons.

À tous ceux qui croient en la résistance armée et qui l'exercent, nous voulons dire :
1.    Rejetez la violence, elle n'est pas la solution. Ne vous laissez pas gouverner par la colère ou la vengeance.
2.    À ceux qui continuent à se cramponner à leurs armes, nous vous supplions d'adhérer aux Conventions de Genève et aux lois qui gèrent les conflits armés. Le respect du caractère sacré de la vie des civils est un principe commun à toutes les religions et à toute morale humaine. Que tous les combattants s'abstiennent de détruire aveuglément des vies humaines et adhèrent, au minimum, aux principes de distinction, de proportionnalité, de nécessité militaire et de traitement équitable des prisonniers, et qu’ils s’abstiennent de tous moyens intrinsèquement mauvais.
3    Nous sommes reconnaissants envers tous ceux qui ont choisi d’observer le droit humanitaire international, même au milieu de tant de dévastations.

Nous invitons nos amis, nos partenaires et tous ceux qui se consacrent à la justice, à la paix et à la réconciliation, à soutenir notre mission non violente. Les politiques de déplacement, d'occupation militaire et d'apartheid menées de longue date par le gouvernement israélien doivent être démantelées, mais cela ne doit pas se faire au détriment de nos valeurs et de notre humanité. L'élimination de l'autre n'est pas une option viable. Soutenez-nous dans nos efforts non violents.

La communauté internationale doit comprendre qu'une paix durable et la fin de toute violence sont indissociables de la recherche d'une véritable justice basée sur le droit international. Les Palestiniens appellent à une résolution équitable de l'injustice causée par la Nakba, à la fin de l'occupation militaire qui dure depuis 1967, et à la fin du système d'apartheid. La ténacité et l'esprit du peuple palestinien sont inébranlables, leur « soumoud » (persévérance inébranlable) reste évident. La majorité non violente des Palestiniens, de concert avec nos amis israéliens et internationaux, doit continuer à être créative et courageuse, ce sont là ses principaux outils. Et il est impératif que tous ceux qui cherchent la libération, la justice et la paix en Palestine et en Israël s'encouragent et se soutiennent les uns les autres.

Cette déclaration du Centre œcuménique de théologie palestinienne de la libération Sabeel à Jérusalem est approuvée par toute une série d’organisations internationales, dont aussi les Amis de Sabeel France, qui ont traduit cette déclaration.


 


1917 – 1947 : Mandat britannique

En 1922, la Palestine, comme une série d’autres anciens territoires ottomans, est placée sous mandat britannique par la Société des Nations. Tous ces territoires deviendront par la suite des États pleinement indépendants, à l’exception de la Palestine, où la puissance mandataire, en plus de fournir « une assistance et des conseils d’ordre administratif », agit comme annoncé dans la Déclaration Balfour de 1917, dans laquelle elle déclare envisager favorablement « l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif ». Entre 1922 et 1947, des juifs venus essentiellement d’Europe de l’Est immigrent massivement en Palestine sous mandat, en particulier pendant les persécutions nazies des années 1930. En 1937, sur fond de revendications d’indépendance et d’opposition à l’immigration, la population arabe se révolte. Le territoire entre alors dans un cycle de terrorisme et de violence, alimenté par les deux parties, qui n’a jamais pris fin. Le Royaume-Uni réfléchit à différents moyens d’amener ce territoire ravagé par la violence à l’indépendance et, en 1947, décide de confier le problème de la Palestine à l’Organisation des Nations Unies.


1947 – 1977 : Plan de partage, guerres de 1948, 1967 et 1973, droits inaliénables

Après avoir examiné différents scénarios, l’ONU propose de mettre fin au mandat britannique et de partager la Palestine en deux États indépendants, l’un arabe et l’autre juif, et de placer Jérusalem sous régime international (voir résolution 181 (II), 1947). En 1948, pendant la guerre qui l’oppose aux pays arabes voisins, l’État juif envisagé dans la résolution déclare son indépendance sous le nom d’Israël et prend le contrôle de 77 % du territoire de la Palestine sous mandat, notamment de la majeure partie de Jérusalem. Plus de la moitié de la population arabe palestinienne s’enfuit ou est expulsée. La Jordanie et l’Égypte se partagent le contrôle du reste des territoires assignés à l’État arabe par la résolution 181 (II). Lors de la guerre de 1967, Israël occupe ces territoires (à savoir la bande de Gaza et la Cisjordanie), y compris Jérusalem-Est, qu’il annexera par la suite. La guerre provoque un deuxième exode palestinien ; on estime que près d’un demi-million de personnes auraient pris la fuite. Dans sa résolution 242, le Conseil de sécurité pose les principes d’une paix juste et durable, à savoir le retrait d’Israël des territoires occupés lors du conflit, un juste règlement du problème des réfugiés et la cessation de toutes assertions de belligérance ou états de belligérance. Dans le contexte des hostilités de 1973, le Conseil adopte sa résolution 338, dans laquelle il demande notamment que les parties en cause entament des négociations de paix. En 1974, l’Assemblée générale réaffirme les droits inaliénables du peuple palestinien à l’autodétermination, à l’indépendance, à la souveraineté et au retour. L’année suivante, elle crée le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien. En outre, elle invite l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) à participer à ses travaux et à ceux des grandes conférences des Nations Unies en qualité d’observatrice.


Plan de partage de la Palestine avec union économique proposé par la Commission spéciale des Nations Unies pour la Palestine à la majorité de ses membres. Sur ce plan, la Palestine est divisée en trois parties : un État juif, un État arabe (en gris foncé) et la ville de Jérusalem (en blanc), placée sous un régime international de tutelle. 1947, Organisation des Nations Unies (Lake Success), New York. Service photographique de l’ONU.


Les ravages de la guerre en Palestine

Des réfugiés palestiniens traversent les frontières

Au Moyen-Orient, des populations déracinées par le conflit israélo-arabe

Des réfugiés arabes empruntent le pont Husseïn (anciennement « Allenby Bridge ») reliant la Cisjordanie occupée par Israël à la Jordanie. Ils ont été des milliers à tenter cette difficile traversée. 1967. Service photographique de l’ONU.


1977 – 1990 : Liban, Conférence internationale sur la question de Palestine, première Intifada

En juin 1982, Israël envahit le Liban dans l’intention déclarée d’éliminer l’OLP. Après la négociation d’un cessez-le feu, les forces de l’OLP se retirent de Beyrouth. Elles sont transférées dans les pays voisins. Malgré les garanties données concernant la sécurité des réfugiés palestiniens restés sur le territoire libanais, des massacres à grande échelle seront perpétrés dans les camps de Sabra et Chatila. En septembre 1983, la Conférence internationale sur la question de Palestine adopte les principes suivants : la nécessité de s’opposer à l’implantation de colonies de peuplement par Israël et aux mesures prises par ce dernier pour modifier le statut de Jérusalem, le droit à l’existence de tous les États de la région, à l’intérieur de frontières sûres et internationalement reconnues et la réalisation des droits légitimes inaliénables du peuple palestinien. L’année 1987 marque le début d’un soulèvement de masse (l’Intifada) contre l’occupation israélienne dans le Territoire palestinien occupé. Les méthodes employées par les forces israéliennes feront de nombreux blessés ou morts parmi la population civile palestinienne. En 1988, le Conseil national palestinien, réuni à Alger, proclame la création de l’État de Palestine.


Le Conseil de sécurité exige que toutes les parties respectent le cessez-le-feu au Liban

Le Conseil de sécurité exige qu’Israël retire « immédiatement et inconditionnellement » ses forces militaires jusqu’aux frontières internationalement reconnues du Liban. 6 juin 1982. Organisation des Nations Unies, New York. Service photographique de l’ONU.


Le Secrétaire général rencontre le Président de l’Organisation de libération de la Palestine

Le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, Javier Pérez de Cuéllar, rencontre le Président de l’Organisation de libération de la Palestine, Yasser Arafat, à Genève. 27 juin 1988. Service photographique de l’ONU.


Le processus de paix des années 1990

En 1991, une Conférence de paix est convoquée à Madrid dans l’optique de parvenir à un règlement pacifique dans le cadre de deux processus parallèles de négociations directes, l’un entre Israël et les États arabes, l’autre entre Israël et les Palestiniens, sur la base des résolutions 242 (1967) et 338 (1973) du Conseil de sécurité. Ces négociations parallèles doivent porter sur des questions intéressant l’ensemble de la région, telles que l’environnement, le contrôle des armes, les réfugiés, l’eau et l’économie. Par la suite, de nouvelles négociations aboutissent à une reconnaissance mutuelle entre le Gouvernement d’Israël et l’OLP, en tant que représentante du peuple palestinien, et à la signature, en 1993, de la Déclaration de principes sur des arrangements intérimaires d’autonomie (Accord d’Oslo) et de ses accords d’application ultérieurs, qui conduisent au retrait partiel des forces israéliennes, à la tenue d’élections au Conseil législatif palestinien et à la présidence de l’Autorité palestinienne, à la libération d’une partie des prisonniers et à la création d’une administration fonctionnelle dans les zones autoadministrées par les Palestiniens. L’Organisation des Nations Unies joue un rôle essentiel dans le processus, en tant que garante de la légitimité internationale, mais aussi en mobilisant et en fournissant une assistance internationale. L’Accord d’Oslo de 1993 prévoit que certaines questions soient réglées lors de négociations ultérieures sur le statut permanent. Organisées en 2000, à Camp David, et en 2001, à Taba, ces négociations n’aboutiront pas.


Les membres du Conseil de sécurité se prononcent sur la participation palestinienne aux travaux du Conseil 

À l’issue d’un vote sur la question, les membres du Conseil de sécurité autorisent l’observateur palestinien à participer aux discussions du Conseil sur la situation dans le Territoire palestinien occupé. 5 octobre 1990. Service photographique de l’ONU.


2000-aujourd’hui : Seconde Intifada, mur de séparation, Feuille de route, etc.

En 2000, la seconde Intifada se déclenche au lendemain de la visite d’Ariel Sharon, dirigeant du Likoud, au Haram el-Charif (Mont du Temple) à Jérusalem. Israël entreprend alors d’ériger, en Cisjordanie, un mur de séparation dont l’essentiel du tracé empiète sur le Territoire palestinien occupé. Ce projet est jugé illégal par la Cour internationale de Justice. En 2002, le Conseil de sécurité affirme son attachement à la vision de deux États, Israël et la Palestine. Cette même année, la Ligue des États arabes adopte l’Initiative de paix arabe. En 2003, le Quatuor (États-Unis, Fédération de Russie, Union européenne et Organisation des Nations Unies) publie une feuille de route en vue d’un règlement prévoyant deux États. En 2003 également, d’éminentes personnalités israéliennes et palestiniennes présentent un accord informel négocié à Genève. En 2005, Israël rappelle ses colons et retire ses forces de Gaza, tout en maintenant le contrôle des frontières, des côtes et de l’espace aérien gazaouites. À la suite de l’élection législative palestinienne de 2006, le Quatuor subordonne la fourniture d’une assistance à l’Autorité palestinienne à l’engagement que prendrait celle-ci de s’abstenir de toute violence, de reconnaître Israël et d’accepter les accords antérieurs. En 2007, le Hamas prend Gaza par les armes. En réaction, Israël impose un blocus sur la zone. Le processus d’Annapolis, conduit en 2007-2008, ne permet pas de trouver un accord sur le statut permanent. Alors que tirs de roquette et frappes aériennes s’intensifient à la fin de 2008, Israël conduit à Gaza une opération au sol nommée « Plomb durci ». Le Conseil de sécurité adopte sa résolution 1860. L’Organisation des Nations Unies enquête sur les violations du droit international commises pendant ce conflit à Gaza (voir le « rapport Goldstone »). En 2009, l’Autorité palestinienne présente un programme d’édification de l’État qui recueille un large soutien international. Un nouveau cycle de négociations ouvert en 2010 s’interrompt à l’expiration du moratoire sur les activités de peuplement israéliennes. En 2011, le Président palestinien, Mahmoud Abbas, présente la demande d’admission de la Palestine à l’Organisation des Nations Unies. La même année, la Palestine est admise comme membre de l’UNESCO. Des pourparlers exploratoires israélo-palestiniens sont organisés au début de 2012, à Amman. En novembre de cette même année, un nouveau cycle de violence opposant Israéliens et Palestiniens s’enclenche à Gaza. Un cessez-le-feu est négocié avec la médiation de l’Égypte. Le 29 novembre 2012, l’État de Palestine se voit accorder le statut d’État non membre observateur auprès de l’Organisation des Nations Unies. L’Assemblée générale proclame 2014 Année internationale de la solidarité avec le peuple palestinien Le nouveau cycle de négociations entamé en 2013 est suspendu en avril 2014 à l’initiative d’Israël, après l’annonce de la nomination d’un gouvernement de consensus national palestinien. De nouveaux combats éclatent à Gaza en juillet et en août 2014. En 2016, le Conseil de sécurité adopte sa résolution 2334 concernant les activités de peuplement israéliennes. En 2017, l’administration américaine a annoncé la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël, et par la suite, l’ambassade des États-Unis et certaines autres ambassades ont été transférées à Jérusalem. En 2020, les États-Unis ont négocié des accords pour normaliser les relations entre Israël et les Émirats arabes unis, Bahreïn, le Soudan et le Maroc («accords d’Abraham»). En 2022, l’Assemblée générale des Nations Unies a demandé à la CIJ de rendre un avis consultatif sur la légalité de l’occupation israélienne prolongée qui a commencé en 1967 et ses implications pour les États membres. L’année 2023 a vu une nouvelle série de combats entre Israël et le Hamas. Le 15 mai 2023, suite à une demande de l’Assemblée générale, l’ONU a commémoré pour la première fois le 75e anniversaire de la Nakba.


Conférence de presse tenue à l’issue de la réunion du Quatuor
Javier Solana, Haut Représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Igor S. Ivanov, Ministre des affaires étrangères de la Fédération de Russie, Kofi Annan, Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, et Colin L. Powell, Secrétaire d’État des États-Unis d’Amérique. Conférence de presse. 26 septembre 2003. Organisation des Nations Unies, New York. Service photographique de l’ONU.


L’Assemblée générale accorde le statut d’État non membre observateur à la Palestine

Par 138 voix contre 9 et 41 absentions, l’Assemblée générale adopte une résolution par laquelle elle accorde à la Palestine le statut d’État non membre observateur auprès de l’Organisation des Nations Unies. Le Président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas (au centre de l’image), et sa délégation, photographiés dans la salle de l’Assemblée générale après la décision de l’Assemblée. 29 novembre 2012. Organisation des Nations Unies, New York. Service photographique de l’ONU.

Mahmoud Abbas, président de l'État de Palestine, s'adresse à l'événement pour commémorer le 75e anniversaire de la Nakba, organisé par le Comité pour l'exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, 15 mai 2023
 

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