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SERIC 2023

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Publié par webmestre

  

Extrait de l'audience générale du Pape François le 10 mars 2021 :

Au cours de l'audience générale du mercredi 10 mars, le Pape François est revenu sur son voyage apostolique en Irak, faisant part de sa gratitude à l'égard de Dieu et de tous ceux qui ont rendu possible cette visite historique. Le Saint-Père a invité les fidèles à continuer à prier pour ce pays et pour le Moyen-Orient.
Deux jours après son retour de Bagdad, le Pape François est revenu longuement sur son voyage apostolique en Irak lors de l’audience générale ce mercredi matin: «La Providence a voulu que cela ait lieu maintenant, comme signe d’espérance après des années de guerre et de terrorisme et au cours d’une dure pandémie», a-t-il relevé. «Mon âme est remplie de gratitude. Gratitude à l’égard de Dieu et de tous ceux qui l’ont rendue possible», a souligné François, qu’il s’agisse des autorités politiques irakiennes, des patriarches et évêques ainsi que des différentes autorités religieuses respectives du pays, à commencer par l’Ayatollah Al Sistani, dont le Pape a rappelé «la rencontre inoubliable dans sa résidence à Nadjaf».
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«J’ai vu l’espérance de s’ouvrir à un horizon de paix et de fraternité, résumé par les paroles de Jésus qui étaient la devise de la visite: «Vous êtes tous frères» (Mt 23, 8)», a-t-il précisé.
Le droit d’un peuple à vivre en paix

«Le peuple irakien a le droit de vivre en paix, il a le droit de retrouver la dignité qui lui appartient», a poursuivi le Saint-Père, rappelant les racines culturelles et religieuses plurimillénaires du pays. Bagdad a été détruite par la guerre, la guerre «qui est toujours le monstre qui, au fil des époques, se transforme et continue à dévorer l’humanité», a-t-il déploré. «Mais la réponse à la guerre n’est pas une autre guerre, la réponse aux armes ne sont pas d’autres armes. La réponse est la fraternité»a réaffirmé François. «Tel est le défi pour l’Irak, mais pas seulement: c’est le défi pour les nombreuses régions en conflit et, en définitive, pour le monde entier».

François est aussi revenu sur la rencontre interreligieuse dans le désert d’Ur, patrie d’Abraham. «Alors que nous étions ensemble sous ce ciel lumineux, le même ciel dans lequel notre père Abraham nous vit, nous, sa descendance, il nous a semblé que retentissait encore dans nos cœurs cette phrase: Vous êtes tous frères» a-t-il souligné.

Continuer de prier pour les persécutés

«De Mossoul et de Qaraqosh, sur le fleuve du Tigre près des ruines de l’antique Ninive, nous avons lancé un message de fraternité» a-t-il ajouté, revenant sur les exactions de l'organisation État Islamique qui persécuta les minorités chrétiennes et yazidies. Malgré la beauté des témoignages reçus, le Pape a demandé aux fidèles de continuer «à prier pour nos frères et sœurs si éprouvés, pour qu’ils aient la force de recommencer».

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«Louons Dieu pour cette visite historique et continuons à prier pour cette Terre et pour le Moyen-Orient», a conclu le Pape, prenant l’image des palmiers, qui «ont continué à pousser et à porter du fruit» malgré les destructions que l’Irak a subies. «Il en est ainsi pour la fraternité: elle ne fait pas de bruit, mais elle est fructueuse et nous fait grandir. Que Dieu, qui est paix, accorde un avenir de fraternité à l’Irak, au Moyen-Orient et au monde entier!»

  

De retour dans l'avion, quelques extraits du Pape :

«L'ayatollah Al-Sistani a une phrase : les hommes sont ou frères par religion, ou égaux par création. La fraternité, c'est l'égalité. Mais sans l'égalité nous ne pouvons pas avancer.»

Certes, le document d'Abu Dhabi sur la fraternité qui a été préparé avec l'imam al-Tayyeb de l'université Al-Azhar du Caire «en secret pendant 6 mois, en priant, en réfléchissant, en corrigeant le texte» signé avec les sunnites n'a pas été signé avec les chiites, mais cela devrait se faire estime le pape. Ce texte est «comme il est» mais c'est un «premier pas», sur le «chemin de la fraternité. (…) Mais combien de siècles pour y arriver! C'est important la fraternité humaine, comme humains nous sommes tous frères. On doit avancer avec les autres religions. Le Concile Vatican II a permis un grand pas, l'institution a suivi après. (…) Il faut souvent prendre des risques pour faire ce pas. Il y a quelques critiques, que le pape n'est pas courageux, qu'il est inconscient, qu'il fait des pas hors de la doctrine catholique, qu'il est à un pas de l'hérésie ! Ce sont des risques. Ces décisions se prennent toujours par la prière, dans le dialogue, en demandant conseil. C'est une réflexion, pas un caprice. C'est aussi la ligne du concile Vatican II.»

 

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